Il y’a quelques années, lorsque je travaillais encore pour une entreprise de Communication dont je préfère taire le nom, mon directeur m’avait envoyé avec quelques collègues prospecter auprès de certaines entreprises de Yaoundé.

Au départ l’exercice s’est avéré plutôt attrayant jusqu’à ce que je fasse une rencontre qui va changer ma façon de voir les choses.

Je devais convaincre une styliste de nous laisser faire la promotion de ses produits et services auprès de nos partenaires médias (radio, TV, Presse écrite).

Après m’avoir écouté, cette femme a dit une phrase que je garde en mémoire jusqu’aujourd’hui : «  Je gagne mes clients grâce à Facebook, je dois tout à ce réseau social : ma célébrité, ma notoriété... Pourquoi devrais-je faire marche arrière ?  ».

Malgré mes arguments, je n’ai pas décroché ce marché. Je n’en étais pas fière. Je me sentais aussi brisée et déprimée qu’une fille qui vient de se faire larguer par son petit «  gars ».

Aussitôt rentrée à la maison, j’ai mené ma petite enquête au sujet des dires de cette styliste. J’ai été déçue de constater qu’elle ne m’avait pas raconté des balivernes.

J’ai découvert que Facebook n’est pas qu’une vitrine pour divertir les gosses ; c’est surtout  le premier réseau social mondial avec plus de 2,2 milliards d’utilisateurs mensuels actifs et un chiffre d’affaires de plus de 36 milliards de dollars.

Toutefois, une autre découverte va m'émerveiller :

J’ai appris lors de mes recherches que Facebook devient chaque jour un outil très prisé par les entrepreneurs. De récentes études révèlent d’ailleurs que 50 millions de PME et TPE y sont régulièrement actives.

Dès lors, deux questions ont commencé à hanter mon esprit :